Lecornu 2 : Macron en roue libre ? - JT du lundi 13 octobre 2025
735 segments
Madame, monsieur, bonsoir. Je suis très
heureuse de vous retrouver ce soir pour
une nouvelle édition du journal
télévisé. Au programme, nous commençons
bien sûr avec ce nouveau gouvernement le
cornu une semaine après la première
démission de l'intéressé. L'exécutif de
la dernière chance, Emmanuel Macron, ne
part pas gagnant. Nous verrons cela dans
quelques instants. Nous suivrons ensuite
le rétablissement de la paix à Gaza et
la visite d'Emmanuel Macron en Égypte.
Le président français tente d'occuper la
scène internationale pour s'extirper du
bourbier qu'il a lui-même construit dans
notre pays. Et puis nous ferons ensuite
un point sur le conflit en Ukraine où
Russes et Ukrainiens redoublent
d'efforts pour détruire les
infrastructures énergétiques adverses.
Le Cornu acte 2. Après une semaine de
revirement, le premier ministre reste
finalement à Matignon avec une équipe
gouvernementale qui ressemble à s'y
méprendre à la précédente. Reste à
savoir si sa survie sera meilleure.
Explication. Premier record battu pour
le corps nu. Avec un retour officiel à
Matignon vendredi soir. Le macroniste de
toujours vient de passer au-delà des 14
heures de vie après sa nomination. Il
est donc son propre successeur au mépris
de ses engagements pris devant les
Français sur France 2 mercredi dernier.
>> Est-ce que vous serez encore à Matinon
lundi ?
>> Moi, j'ai présenté ma démission lundi
matin. Euh je pense donc démontrer que
je ne cours pas après le job dans la
mesure où j'ai démissionné. J'ai accepté
de faire 48 heures dans des conditions
qui ne sont pas que faciles. J'ai un
côté moins de soldats. Donc j'ai accepté
évidemment la mission que le président
m'a demandé. Ce soir, je considère que
ma mission est terminée.
>> Le moine soldat repart donc en guerre
contre un efforcé par Emmanuel Macron.
Le président que des indiscrétions de
son entourage des peiges comme de plus
en plus isolé et autoritaires n'avait
visiblement plus beaucoup de candidats
capables d'endosser l'abbi même avec le
salaire. Il faut dire que Sébastien
Lecornu a une durée de vie à Matignon
toujours fort limitée. En effet, les
conditions non remplies qu'il invoquait
lors de sa démission lundi dernier ne
sont pas davantage au rendez-vous une
semaine plus tard. sauf compromission
totale du Parti socialiste, ce qui n'a
rien d'impossible. Toujours est-il que
la France insoumise et le Rassemblement
national ont tous deux déposé une motion
de censure contre le Premier ministre ce
lundi. Le texte de l'extrême gauche
qualifie la nomination pour la seconde
fois de Sébastien Lecnu à Matignon
d'ultime provocation d'un président de
la République aux abois. Un constat
relativement objectif. C'est donc sur le
PS que la responsabilité de faire tomber
ou non ce drôle de gouvernement revient.
Après le rendez-vous de l'Élysée,
Olivier Fort n'avait pas l'air
convaincu.
>> Nous n'avons reçu là encore aucune
réponse. Il n'y a aucune réponse claire
du chef de l'État. aucune. Il a
simplement évoqué le fait queon pourrait
reculer la mise en œuvre de la réforme
des retraites. Ce qui n'est pas notre
demande. Nous avons demandé la
suspension de la réforme des retraites à
la fois l'âge légal et le nombre de
trimestres cotisés. Pour l'instant, nous
n'avons reçu aucune réponse, je le
répète, nous avons besoin de cette
clartél et donc tant que nous ne
l'aurons pas, nous ne déciderons pas et
nous attendons le discours de politique
générale.
>> Tout est donc encore possible du côté
des socialistes, néanmoins depuis les
annonces ministérielles forcés de
constater que le parti d'Olivier Fort
n'a pas eu de biscuit pour bouder la
censure. depuis son exil.
Malheureusement éphémère en Égypte,
Emmanuel Macron a jugé qu'il était la
bonne personne pour appeler les forces
politiques à prendre leur
responsabilité.
>> Dans ce moment-là, la France est
regardée et le le message qu'elle doit
apporter, c'est un message de stabilité
et de force.
Et dans le même temps, on a tous nos
compatriotes qui pensent à leur
quotidien, à l'éducation de leurs
enfants, à leur santé, à la sécurité,
à leur pouvoir d'achat. fait que leur
travail paye. C'est ça le devoir du
gouvernement et le devoir de l'Assemblée
qui a été élu il y a à peine plus d'un
an largement par toutes les Françaises
et les Français.
>> Même l'avion ne veut plus entendre le
président s'exprimer comme s'il n'était
pas au pouvoir depuis près de 8 ans,
durant lesquels il a creusé la dette de
plus de 1300 milliards d'euros. Dans
cette opération kamikas, certains y
auront d'ailleurs laissé leur peau.
Bruno Lemer, d'abord, le romancier,
fauxoyeur de l'économie russe, aura donc
raté son retour discret dans l'exécutif.
Celui qui voulait son scalpe, Bruno
Rotaillot, aura toutefois subi le même
sort.
>> J'ai décidé il y a un peu plus de 12
mois d'entrer au gouvernement.
Je l'ai fait pour servir mon pays.
Je l'ai fait librement
et aujourd'hui, c'est tout aussi
librement
que je quitte notre ministère, mais je
continuerai à servir notre pays, notre
nation, notre peuple
tout aussi librement mais autrement.
>> Un départ présenté comme volontaire dans
l'histoire. En réalité, Sébastien
Lecornu a voulu éviter de transformer
son radeau de la méduse en tremplin pour
l'Élysée. Seul Gérald Darmanin passe
entre les gouttes en restant place Vendô
à la justice. Pas sûr que ce nouveau
gouvernement soit un cadeau pour 2027.
On sait plus quoi penser. Moi, j'avoue
que je saurais même plus pour qui voter.
Alors, voyez vraiment, ils sont tous
pareils. On prend les mêmes et ça
revient. Et et qu'est-ce que ça change ?
Donc on avait tout en France pour être
heureux. Ben maintenant c'est c'est la
débandade vraiment.
>> Moi je pense que on a donné la chance à
tout le monde. On a donné le la chance à
à droite au centre et c'était peut-être
le moment d'essayer de voir est-ce que
la gauche pourrait aussi mais bon
visiblement c'était pas le choix de
>> c'est le grand chaos et ben il faut
l'accepter c'est comme ça. C'est notre
président qui commande et ben il
commande et puis il fait le bazar. Ça ça
l'amuse tant mieux. Je suis complètement
perdu, hein. Je sais plus quoi penser.
Euh je sais pas s'il fallait que je vote
maintenant, je serais incapable de
voter, de choisir un un candidat ou
quelque chose, hein. Des Français
déboussolés qui n'ont encore rien vu. En
effet, les nouveaux noms de l'exécutif,
aussi l'entre connu sous-qualifié,
technocratine adapté ou jeux de chaise
musical. Parmi les rares figures, un peu
consistantes, quoi qu'on en pense,
Jean-Pierre Farandou, ingénieur des
mines, il était PDG de la SNCF jusqu'à
son arrivée au ministère du travail. Au
moins, il sera familier des mouvements
de grève. également dans le casting
après des prouesses comme secrétaire
d'état auprès du champion de poker
Christophe Castaner, Laurent Nugè passe
de la préfecture de police de Paris à la
place Bovau. Catherine Vautrin sortante
de la santé atterrit quand elle aux
armées laissant certains affirmer que le
cornu continuera de gérer les affaires
courantes de ce ministère-là. À
l'éducation nationale, un jeune loup,
Édouard Gefray, ancien directeur général
de l'enseignement scolaire. Pour fêter
son entrée en fonction rue de Grenelle,
celui-ci a passé son compte Twitter en
privé. De là à penser qu'il aurait des
choses à cacher. Également de la partie
Vincent Jambrin qui hérite du ministère
du logement et de la ville. Une double
casquette taillée surmesure pour
l'ancien maire de laérose dans le Val de
Marne. En effet, non seulement celui-ci
a failli brûler dans sa mairie en
juillet 2024 lors des émeutes de banlieu
pendant que son épouse était attaquée à
leur domicile à la voiture Bélier, mais
il est en plus visé par une enquête pour
prise illégale d'intérêt, concussion et
détournement de fonds publics dans le
cadre de l'attribution de logement.
Vincentrin a été exclu des républicains
dimanche soir après l'annonce de sa
participation au gouvernement à l'instar
de sa camarade qui conserve quant elle
l'agriculture à Nijunevar. Cette
dernière était pourtant présidente de la
commission nationale d'investiture DLR.
En tout ministres issus de ce parti sont
exclus du mouvement. Bonot désormais en
dehors de l'exécutif ne pouvait
effectivement pas tolérer que ses oart
participent. La question des
compatibilités devrait aussi se poser
chez Horizon puisqu'Edouard Philippe a
pour sa part appelé au départ d'Emmanuel
Macron et que trois ministres issus de
ses maigres rangs sont en poste
actuellement. Mardi, Sébastien Lecornu
va donc enfin prononcer son discours de
politique générale. L'occasion pour les
socialistes de faire un choix définitif
quant à la censure. Sans surprise, une
part des débats se fera autour de la
réforme des retraites en vigueur mais
remise sur la table la semaine dernière.
Et si tentait que le cornu survive à
cette étape, hypothèse peu probable, il
restera celle du budget à enteriner
avant la fin de l'année. Une mission
impossible sans le 493 auquel le cornu 1
a renoncé mais pas le cornu 2. Dans tous
les cas, le premier ministre doit voir
une première réussite à son crédit,
celle d'attirer une forme de sympathie,
certes teinté de pitié, un petit peu
comme s'il était bisuté par le forcené
de l'Élysée.
Atage libéré, fin des combats,
l'apparente paix qui prend forme en
Palestine attire le président Macron en
quête de réussite. Explication d'Olivier
frère Jacques.
>> Le président voulait que je vous
transmette comme il l'a fait avec tant
d'entre vous personnellement,
qu'il vous voit,
qu'il vous entend et qu'il est toujours
à vos côtés.
La fille du président américain en
Israël pour un discours relant mystique
en amont de la libération des otages.
C'était samedi à Telivin
20 otages ont été libérés marquant
peut-être le début de la fin de la
guerre en Palestine. Au cœur de l'accord
trouvé entre Israël et le Hamas, les
États-Unis, Washington financier et
soutien principal et désormais presque
unique de l'État hébreu, récolte les
lauriers d'un arrêt des combats. Mais
comme il y a un peu de lumière, le
président français qui n'est résolument
plus prophète en son pays tente de
prendre un peu d'air au Prochrient. Ce
lundi, il se rendait à Charmelhake en
Égypte pour participer à un sommet
international dédié à la paix à Gaza
organisé sous l'égent égyptien Abdel
Fatal Sisi et du président américain
Donald Trump. Sur le tarmac de
l'aéroport, le président français a à
peu près tout mélangé reliant ses échecs
à Paris avec l'actualité en Palestine.
>> Dans ce moment-là, la France est
regardée et le le message qu'elle doit
apporter, c'est un message de stabilité
et de force.
Et dans le même temps, on a tous nos
compatriotes qui pensent à leur
quotidien, à l'éducation de leurs
enfants, à leur santé, à la sécurité,
à leur pouvoir d'achat, le fait que leur
travail paye. C'est ça le devoir du
gouvernement et le devoir de l'Assemblée
qui a été lu il y a à peine plus d'un
an, largement par toutes les Françaises
et les Français.
>> La France est écoutée et doit apporter
un message de stabilité. Une telle
affirmation pourrait prêter à sourire si
le chef de l'État dont les gouvernements
tombent sans cesse n'évoquaiit pas un
conflit grave ayant fait des dizaines de
milliers de morts. À Charmel Shake, ce
sont plus de 20 dirigeants et le
secrétaire général de l'ONU, Antonio
Gouter qui se sont réunis avec à la clé
la signature d'un document visant à
mettre fin à la guerre à Gaza. L'accord
négocié par Trump, le Qatar, l'Égypte et
la Turquie prévoit un incesser le feu
permanent, la libération de 48 otages ou
dépouilles détenu à Gaza et la remise en
liberté de 1950 prisonniers palestiniens
par Israël dont 250 condamnés pour des
attentats. Emmanuel Macron, fidèle à la
ligne française, soutient la mise en
œuvre de cet accord et réaffirme
l'engagement de Paris pour une solution
à deux États dans la continuité de
l'initiative franco-saoudienne et des
discussions de New York de septembre.
Pourtant, son rôle apparaîtrait minime
face à l'influence prépondérante des
États-Unis d'Israël, mais également
d'acteurs régionaux comme l'Égypte, la
Turquie ou encore l'Arabie Saoudite.
Israël qui a imposé des conditions
strictes comme la vérification des
otages libérés garde la main sur le
tempo des négociations. Cependant, ni
Israël ni le Hamas ne participe
directement au sommet, laissant les
médiateurs cataris et égyptiens
représenter les intérêts palestiniens.
Emmanuel Macron insiste lui sur
l'importance d'une force internationale
sous mandat clair de l'ONU pour
stabiliser Gaza, mais rien n'indique
qu'il sera suivi dans cette voie par
Aviv ou Washington. L'Union européenne
envisage d'intensifier sa présence via
des missions à Rafa et la formation de
policiers palestiniens. Mais ces
initiatives dépendent aussi de la Val
des États-Unis et d'Israël et pourra
difficellement se faire sans le soutien
des puissances locales. Par ailleurs, si
l'enthousiasme était palpable en Israël
avec la perspective de voir se terminer
la séquence assez morbide des prises
d'otage, les négociations sur la
prèguerre s'annoncent complexe. Le
Hammas refusant notamment de se désarmer
sans une gouvernance palestinienne
autonome, Benjamin Netaniaahu ne devrait
pas mollir face à l'organisation armée
sous peine d'être désavoué par ses
ministres les plus beldicistes. La
parenthèse égyptienne d'Emmanuel Macron,
elle aura été de courte durée et le chef
de l'État risque de ne bientôt plus
avoir ce hachet international pour fuir
ses responsabilités en France.
Pas d'apaisement en vue en Ukraine en
revanche alors que les forces armées
russes et ukrainiennes se renvoient coup
pour coup. Un scandale de corruption
secoue l'ancien premier ministre Boris
Johnson. Il aurait touché d'importantes
sommes d'argent du complexe militaire
industriel pour faire durer la guerre.
Nicolas de Lamberterie.
La guerre de l'énergie bat son plein
entre la Russie et l'Ukraine. Depuis
plusieurs jours, la Russie frappe de
nouveau violemment les infrastructures
énergétiques de l'Ukraine et plusieurs
régions ukrainiennes ont connu des
ruptures d'approvisionnement de
l'électricité et fonctionne avec des
générateurs de secours. Selon Blomberg,
plus de la moitié de la capacité de la
production de gaz de l'Ukraine aurait
été anéantie, ce qui va contraindre
l'Ukraine à augmenter ses importations
de matière première. Mais les Ukrainiens
ne sont pas en reste et les drones
envoyés par Kiev sont de nouveau
parvenus à endommager ou détruire des
raffineries en Russie, ce qui impacte
sérieusement l'approvisionnement en
carburant, un comble pour la Russie.
Mais la situation gêne surtout les
civils. En effet, c'est la production
d'essence qui est particulièrement
perturbée en Russie, ce qui concerne
donc les automobiles individuels et pas
les camions qui eux roulent au diesel.
Pour le moment, des restrictions sur
l'achat d'essence sont mises en place
dans plusieurs régions de Russie,
notamment dans le sud et dans l'extrême
Orient Russe. Et les citoyens se
débrouillent pour s'y adapter ou pour
contourner les restrictions sans que
cela ne vienne pour le moment trop
secouer la société russe ou menacer la
stabilité du pouvoir politique. Quant à
la ligne de front, elle évolue très peu
depuis début août, même si on peut noter
ces jours-ci une petite avancée russe
près du chaudron de Pokrovsk, ainsi
qu'une progression lente mais réelle
dans la prise de la ville de Kouionsk
dans l'oblast de Karkov. Mais
l'actualité de la guerre en Ukraine,
c'est aussi la révélation par The
Guardian d'un scandale de corruption de
l'ancien Premier ministre britannique
Boris Johnson qui aurait touché
d'importantes sommes d'argent des
industriels britanniques qui vendent des
armements à l'Ukraine. Un scandale qui
met en évidence les intérêts personnels
ou politiques qu'on certains dirigeants
européens à la poursuite du conflit
russoau-rainien. Parmi les différents
échanges a été dévoilé par The Guardian
un grand scandale concernant les
relations entre l'ancien Premier
ministre et Christopher Harborne, un
oligarque britannique qui a financé le
le camp conservateur, qui a financé le
Brexit et qui est aussi un actionnaire
important de plusieurs sociétés de
défense. Or, on se rend compte que Boris
Johnson qui a toujours été un très grand
défenseur de Zelenski, de l'Ukraine et
qui a fait même qui a participé à
l'échec des négociations entre Zelenski
et Poutine au printemps 2022,
souvenons-nous que à cette époque-là,
Moscou et Kiev sont prêts à discuter. Il
négoci à Ankara, de nombreux diplomates
qui sont présents et même David
Arakamia, un des députés de Zelenski,
confirme qu' russe et ukrainien
n'étaient pas loin d'un accord. Tout
d'un coup débarque Boris Johnson et
c'est la presse ukrainienne qui nous le
qui le l'indique. Ukraine Capravda.
Boris Johnson débarque, il va voir
Zelenski et il intime de d'arrêter de
négocier avec les Russes. Depuis Boris
Johnson ne cesse de dire qu'il faut
armer l'Ukraine et on se rend compte que
Boris Johnson a reçu un don personnel de
1 million de livres sterling. Donc ça
fait à peu près 1,2 million d'euros de
la part de Harborne. Alors que Boris
Johnson a facilité des réunions entre
Zelenski et Herborne. Et on sait que
monsieur Harborne a une de ces sociétés
qui fournit de l'armement notamment des
robots et des drones. à l'armée de Kief.
Alors quand les journalistes anglais lui
demandent à quoi sert cet argent, il les
il les insulte en disant qu'ils
travaillent pour la Pavda, qu'ils ne
comprennent pas la situation. La réalité
c'est que Boris Johnson a pris un peu de
vent a priori d'après le The Guardian de
la part de de monsieur Harborne qui lui
avait des intérêts très clairs à ce que
la guerre se poursuive en Ukraine.
>> Et à propos d'argent justement,
l'Ukraine va très rapidement avoir
besoin de beaucoup plus que les 1
million de livres sterling qu'aurait
empoché Boris Johnson. En effet, il
manquerait 300 milliards de Grivenna,
soit un peu plus de 6 milliards d'euros
au budget ukrainien pour pouvoir payer
la solde soldats qui combattent sur le
front à l'échéance de début novembre. En
catastrophe, Kiev aurait demandé une
nouvelle et éème rallonge à Bruxelles
qui pourrait bien se retrouver coincé et
incapable d'agir en urgence en raison
des réticences de la Hongrie et de la
Slovaquie. Même si jusqu'à présent les
élites euromondialistes ont toujours
trouvé des astuces pour contourner ou
contraindre les récales citrons. En tout
état de cause, la représentante des
affaires étrangères de l'Union
européenne, Kaya Kalas, se trouve
aujourd'hui à Kief. Et il est bien
probable que cette nouvelle aide soit au
sujet des discussions derrière les
rideaux. Une chose semble en tout cas
acquise. Les slaves orientaux ne
semblent pas prêt d'arrêter de
s'entretuer et les Européens d'être
saignés et mis en esclavage pour dette
pour financer le spectacle. Pendant ce
temps, les autres comptent les points.
La Turquie se pose en intermédiaire au
dialogue et au recyclage de pétrole
russe. La Chine récupère l'énergie russe
bon marché et les Américains vendent des
armes à l'Ukraine que les Européens
payent de leur deniers.
Et nous partons à présent faire le tour
de l'actualité en France. En bref,
de législatives en un jour mais pas de
changement au palais Bourbon. Dimanche,
le candidat UDR et RN Pierre-Henri
Carbonel a été élu avec 52 % des voix au
second tour lors d'une élection
législative partielle dans la première
circonscription du Tarnégaroun. Le
député sortant était du même camp.
Brigitte Barge avait vu son élection
annulée en juillet dernier accusé de
financement irrégulier de campagne. Le
même jour, c'est un candidat
renaissance, Nathalie Kodia, qui a été
élu député dans la 5e circonscription
des Français établirs de France
correspondant à l'Espagne, le Portugal,
Andor et Monaco. Là encore, elle est du
même bord que le député sortant dont
l'élection avait été annulée pour
financement irrégulier de campagne.
En Macronie, tous les coups sont permis.
Selon certaines rumeurs, le député
renaissance Violette Spielbou devait
prendre les reenes du ministère de
l'éducation nationale sous le
gouvernement Barnier en 2024. Elle
aurait été écartée à la dernière minute
après qu'une rumeur est venue secouer
les plans de l'exécutif. L'élu nord
aurait fait des photos érotiques. Un
bruit de couloir tenace puisque
l'intéressé avait déjà dû démentir ses
allégations. Totalement inventé.
L'affaire lui a valu d'être écartée de
la rue de Grenelle au profit d'Angen qui
n'avait pas fait de photos de charme
mais rédigé un guide pour bien utiliser
ses domestiques étrangère.
Votre épargne empêche de financer la
guerre. Demain mardi 7 mois après
l'annonce du ministre de l'économie Ric
Lombard, le fond défense chapauté par la
banque publique d'investissement sera
officiellement lancé. Les Français
participeront ainsi à la production dans
le secteur de la défense en investissant
dans un secteur que l'on présente à fort
potentiel. Destiné au particulier, le
fond est présenté comme très accessible
via assurance vie ou compte titre avec
un ticket d'entrée à 500 € et sans
plafond. L'objectif étant de réunir 450
millions en tout. On annonce un
rendement v impôt entre 5 et 10 % une
estimation large. Il ne reste pas moins
que les baisses successives des livrés
d'épargne classique comme le livret A et
le livret de développement durable
désormais à 1,7 % devrait pousser les
Français à se tourner vers un placement
plus lucratif, la guerre.
Nicolas Sarkozi se prépare à payer. Ce
lindi, l'ancien président s'est rendu au
Parquet national financier pour
connaître la date et le lieu de son
incarcération. Condamné à 5 ans de
prison ferme pour association de
malfaiteurs concernant le financement de
sa campagne présidentielle 2007, il a
fait appel mais il y a un mandat de
dépôt à effet différé avec exécution
provisoire. L'appel n'est donc pas
suspensif. Dès son entrée en prison,
Nicolas Sarkozi pourra déposer une
demande de mise en liberté devant la
cour d'appel. Celle-ci a 2 mois pour
statuer sur cette demande. Par ailleurs,
le procé d'appel doit intervenir dans un
délai de 6 mois après le jugement du 25
septembre.
Et l'on poursuit avec l'actualité
internationale.
>> Guerre commerciale cino-américaine, le
retour. Ce lundi, les bourses asiatiques
ont chuté après l'annonce par le
président américain Donald Trump de
nouvelles sur taxes douanièr de 100 %
sur les produits chinois à partir du 1er
novembre. En plus des 30 % des gens en
vigueur en réponse aux restrictions
chinoises sur les terres rares. Hong
Kong a perdu 3,49 % à mi-séance,
Shanghaiï 1,3 et Shenzen 2,19 tandis que
Sydney, Singapour, Séou, Taipei et Man
ont également reculé. Tokyo était fermé
pour raison de jour férier. Malgré des
propos apaisants de Trump affirmant
vouloir aider la Chine et saluant
Shijingping, les relations commerciales
sino-américaines déjà fragiles en 2025
continuent de peser sur les marchés. Les
exportations chinoises vers les
États-Unis ont toutefois progressé de
8,6 % en septembre.
L'Afrique de l'Est va-t-elle à nouveau
sombrer dans la guerre ? Les tensions
entre l'Éthiopie et l'héritré ont été
ravivées par des accusations mutuelles
de préparation à la guerre menaçant la
stabilité de la corne de l'Afrique. Au
début du mois d'octobre, le ministre
éthiopien des affaires étrangères averti
l'ONU d'une collusion entre Asmara et
une faction dure du Front populaire de
libération du tigré, le FPLT, visant à
déstabiliser Adisabuba via des groupes
armés. Ces allégations niées par le FPLT
comme une inversion de la réalité et
qualifiée de mascarades mensongères par
l'héritré s'inscrivent dans un contexte
de défiance postgerre du tigré qui a
duré de 2020 à 2022. L'accord de
Prétoria dit traité de paix tigré
éthiopien avait mis fin au conflit mais
pas soldé le différent entre les
parties. Et l'Éthiopie entend toujours
accéder à la mer rouge via le port
d'Assab à l'extrême sud de l'héritrée à
70 km de sa frontière.
Tension également mais en Asie du
Sud-Ouest à présent avec le Pakistan et
l'Afghanistan. Samedi, une opération
militaire afghan à la frontière commune
a suscité la colère d'Islam Abad. Le
premier ministre pakistanais a promis
une réponse forte et efficace aux
provocations de Kabou accusé d'abriter
des talibans pakistanais. Les talibans
afghans ont eux revendiqué une attaque
de représaille contre des frappes
aériennes pakistanaises présumées à
Kabou et dans le sud-est Afghan faisant
58 morts côté pakistanais selon eux
contre 23 selon Islamabad. Les autorités
pakistanaises affirment elles avoir
neutralisé plus de 200 talibans dans un
contexte de relation tendue depuis le
retour des talibans afghans au pouvoir
en 2021. Les appels à la desescalade se
multiplient notamment de l'Iran et de
l'Arabie Saoudite pour éviter une crise
régionale.
Et voilà, c'est déjà la fin de cette
édition. Dès à présent retrouvé
politique et écho. Olivier Pichon et
Pierre Bergerot reçoivent l'économiste
Jean-Pierre Chevalier qui dénonce un vol
organisé par le système de retraite à la
française.
Donc c'est en fait une pyramide enfin un
système de ponzi qui ne subsiste que
grâce au versement des jeunes qui enfin
des jeunes adultes qui sont en âge de
travailler pour verser des revenus à des
personnes qui elles ne travaillent plus
et qui sont donc en retraite. Des
revenus des pensions de retraite. Donc
c'est en fait pire qu'un système de
Ponzi puisque dans un système de Ponzi à
la Madofre, donc ceux qui ont investi
dans les systèmes de Ponzi de Madof
n'étaient pas obligés d'apporter leur
argent. Mais là dans le cadre de ce
système de retraite français, c'est
obligatoire. C'est ce sont des
prélèvements, des cotisations qui sont
prélevées sur les salariés. Demain mardi
à partir de 7h, découvrez notre nouveau
Zoom avec le physicien nucléaire
Dominique Grenèche qui plaide pour une
souveraineté énergétique grâce au
développement des réacteurs
surgénérateurs.
>> Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce
que c'est qu'un réacteur surgénérateur ?
>> Pas de problème. Je vais vous expliquer
ce que c'est qu'un réacteur
surgénérateur. D'abord, c'est un
réacteur nucléaire et peut-être que vos
auditeurs ne savent pas exactement ce
que c'est qu'un réacteur nucléaire.
Alors, un réacteur nucléaire, j'ai
apporté des des petits des petits trucs.
D'abord, ça fonctionne ce qu'on appelle
à l'uranium. L'uranium qui est le
combustible si vous voulez des réacteurs
nucléaires. Parce que pourquoi ?
Pourquoi c'est le combustible ?
Attendez, excusez-moi. Voilà. Quand vous
avez un neutron qui tape sur un noyau
d'uranium 235, il se casse en deux et ça
fait ce qu'on appelle une fission.
Fission, c'est trois choses. C'est
d'abord beaucoup d'énergie. C'est pour
ça qu'on fait des des fissions. Une
énergie absolument considérable 1
million ou plusieurs millions de fois
supérieur à n'importe quelle énergie
normale chimique pardon. Ça c'est la
première chose. Ça c'est l'énergie
considérable. Ensuite ça fait des
neutrons de nouveaux neutrons qui vont à
nouveau taper sur d'autres noyaux.
>> C'est à présent la fin de cette édition.
Merci à tous pour votre fidélité. On se
retrouve demain, même lieu, même heure.
En attendant, portez-vous bien. Bonsoir
Ask follow-up questions or revisit key timestamps.
Le gouvernement français est en crise avec la nomination de S uevoLecornu, qui a déjà démissionné une semaine auparavant. Les partis d'opposition, La France Insoumise et le Rassemblement National, ont déposé une motion de censure. Pendant ce temps, Emmanuel Macron cherche à se redorer un blason sur la scène internationale en se rendant en Égypte pour un sommet sur la paix à Gaza. L'accord de cessez-le-feu négocié par les États-Unis, le Qatar, l'Égypte et la Turquie suscite de l'espoir, mais le rôle de la France reste minime. En Ukraine, la guerre de l'énergie fait rage, avec des attaques russes sur les infrastructures ukrainiennes et des drones ukrainiens ciblant des raffineries russes. Un scandale de corruption éclabousse l'ancien Premier ministre britannique Boris Johnson, qui aurait reçu de l'argent d'industriels pour prolonger la guerre. Enfin, le débat sur la réforme des retraites continue en France, avec une opposition déterminée à ne pas laisser passer la réforme sans conditions.
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